Poursuite des conditions exceptionnelles dans les Pyrénées
Tempête de ciel bleu, 20 cm de poudre supplémentaire et grand froid
On est trois au départ Hélène, Michel et JP pour aller trainer nos spatules juste en face de Montmajou
La vidéo du Bacanère version ski rando vient de sortir
Elle est toute chaude, enfin façon de parler
Je ne vous dirait pas qu'il est plus trippant de tapoter sur son clavier pour mater des videos de glisse que de tracer dans la poudre avec des flocons plein les dents, mais force est de constater que c'est pas mal aussi confortement installé dans le canapé avec une bonne binouze
Bonne évasion
Le lien
Le texte de Michel
L’objectif très ambitieux est ce sommet frontalier, le Bacanère. C’est une proposition d’Hélène qui ne semble pas se rendre compte de la taille de l’entreprise... Ne surtout pas contredire une proposition qui, même si elle semble très difficile, nous convient parfaitement à Jean-Pierre et à moi-même. Nous partons donc la fleur au fusil depuis le charmant petit village de Gouaux à travers une campagne complètement givrée et scintillante sous le soleil levant. Plusieurs fois j’ai trouvé bien long le parcours qui passe par la cabane de Salode d’abord, et ensuite la cabane de Mouscadet, nous y ferons d’ailleurs une pause réparatrice, mais jamais Hélène ne s’est plainte alors nous avons poursuivi et franchi avec entrain les 1300 m de dénivelé qui nous séparent de la cime.
Là-haut les températures sont glaciales, une petite brise entretient un froid vif qui doit nous faire ressentir un -15° bien frappé. Nous ne resterons pas longtemps à la cime malgré la beauté du paysage. C’est à la descente que nous nous sommes vraiment régalés. Les immenses pentes sont couvertes d’une épaisse couche de neige légère et douce où il est voluptueux d’y laisser sa trace. C’est immense, chacun s’en donne à chœur joie dans un festival de virages à vous donner le vertige. C’est si bon que nous descendons jusqu’au bout de la pente, quitte à devoir remettre les peaux afin de chercher une autre pente toute aussi exaltante. Nous ferons donc deux manips de peaux dans une neige toujours froide et pulvérulente, il convient d’être soigneux dans ces opérations sous peine d’avoir des problèmes d’adhérence. Jean-Pierre en fera les frais lors d’une des remontées.
Dans le bas, c’est à travers les champs qu’il faut descendre, toujours dans une neige légère pour retrouver le petit village endormi. Certes, la couche n’est plus trop épaisse mais la prairie exempte de roches agressives est un bon support pour nos planches. Nous y tracerons encore de belles et amples courbes avec, par endroits, quelques traces de verdure derrière les planches. Voilà une sortie magnifique et intense, avec 14 kilomètres parcourus et 1400 mètres de dénivelé abattus !
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